Générations Roelandts

La dynastie d’excellence de la chocolaterie Puyricard

Par Caroline Guiol

Chérie, tu vas faire du chocolat ! » Congo belge producteur de cacao en quête d'indépendance, années 1960, guérilla… L’injonction visionnaire de Jan-Guy Roelandts à sa femme Marie-Anne va s’avérer la passion d’une vie. Pour la sécurité de ses trois enfants, le couple rêve d’un autre horizon. Il choisira la Provence. Sur la route du Puy-Sainte-Réparade, un premier atelier voit le jour en 1967. La suite, on la connaît. Chacun doté d’un vrai sens du commerce va marquer cette entreprise exemplaire, récompensée en 2010 par le prestigieux label EPV dans l’art abouti d’un chocolat « cousu » main : qualité nec plus ultra des matières premières, savoir-faire, authentique « culture » du goût, charte-maison oblige !

Depuis 2017, année-phare des 50 ans, les collaborateurs entourent désormais Solène, leur directrice-générale devenue présidente, fille de Tanguy, parti à la retraite. C’est lui qui aura tissé la relation de confiance avec les producteurs, plantation après plantation, à travers le monde : « Dans la vie, quand il y a 2 chemins, il faut toujours prendre le plus difficile. La facilité mène à l'impasse . » Conseil clair, transmission en route. Solène vibre du même ADN, à l’unisson de cette grande maison qui l’a vue grandir. Aujourd’hui, elle supervise 24 adresses en France, une centaine de personnes surinvesties, visites, ateliers pour adultes et enfants, nouvelle « image » rajeunie (charte graphique, packaging, refonte des boutiques) : « famille, équipe, clients fidèles, nous sommes tous attachés à ce goût puissant et fin, subtil et enveloppant de nos bonbons de chocolat, tablettes pures origines… Chacun ici à sa madeleine de Proust. Et nous en sommes fiers ! » A l’heure des fêtes, palets d’or et d’argent, orangettes, mendiants consacrés vont valser dans les ballotins avec les ganaches-abricot ou passion, truffes noisette ou 4 épices ! Pour le plaisir et le lâcher-prise que nous offrent ces douceurs d’exception.