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PORTRAITS

Ils sont artiste, cheffe étoilée, designer ou apiculteur, pilote automobile ou créatrice de mode. Leur point commun ? Ces personnalités glamour ou au cœur de la vie culturelle, économique et sociale régionale sont les moteurs de l’actualité azuréenne. Découvrez sans filtre le témoignage de leur parcours, leurs rêves, leurs ambitions et leurs projets à venir.

avril 2024

Fred Allard

Un impressionnant flagship niçois

Après Paris, Londres, New York et Dubaï, c’est sur ses terres, à Nice, que Fred Allard vient d’inaugurer une nouvelle galerie d’art. Un écrin de choix pour ses inclusions iconiques.

Par Caroline Stefani
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Figer l’éphémère pour l’éternité ». C’est l’ambition affichée par Fred Allard, l’artiste néo-pop qui a récemment inauguré sa première adresse niçoise, un espace baigné de lumière, occupant près de 200 m2 sur l’élégante avenue de Verdun. Après avoir multiplié les ouvertures hors frontières, notamment aux États-Unis, le plasticien a désormais un flagship dans sa ville, à la hauteur de ses ambitions. Ce nouveau lieu aux allures de loft rassemble à la fois ses différentes collections mais aussi ses inspirations et ses différentes obsessions. Mobilier design, murs gris perle, vertigineuse hauteur sous plafond, bibliothèques ornées de livres d’art et d’objets chargés de sens… dès l’entrée, le ton est donné. 

Si l’on reconnaît directement ses collections emblématiques – Minaudière, Paper Bag, Roller Bag ou encore La Mallette et Basket Bag –, d’imposantes nouveautés attirent tous les regards. Véritables exclusivités niçoises, ces réalisations sont des tableaux qui semblent suspendus dans les airs et s’inspirent du courant des Affichistes représenté entre autres par Mimmo Rotella et Jacques Villeglé. Au centre de ces masterpieces aux contours ciselés, trônent la Joconde, des clins d'œil à Basquiat ou encore Andy Warhol, des références récurrentes dans l’univers de Fred Allard.

 

En toute transparence

Le regard tourné sur le monde qui l’entoure, Fred se définit comme un portraitiste de la société et de ses icônes. Il aime figer dans la résine des symboles liés à l’enfance, la Pop Culture, la consommation et bien évidemment la mode et le luxe. Une manière pour lui de mettre en lumière les paradoxes de notre génération. Une fascination pour les contrastes  que l’on retrouve comme un mantra dans chacune de ses œuvres, matérialisée par l'expression « Punk Paradise ». Des it bags des plus grandes maisons de couture en passant par des ballons de basket ou de véritables roses, le plasticien sélectionne avec choix chacun des objets qu’il va exploiter et leur offre une seconde vie. Autre nouveauté très intime : l’œuvre Roller Toy, composée d’une chaussure Jordan taille bébé, un clin d’œil plein de tendresse à la chaussure offerte par Estelle, sa fille, pour lui annoncer qu’il allait être grand-père. Et une manière de rendre ce souvenir éternel. Enfin, la visite se termine à l’étage, où seuls les collectionneurs sont conviés. Un espace toujours aussi design et un brin minimaliste où l’on échange entouré d’objets appartenant à des sportifs aussi célèbres que le footballeur Neymar, le champion du monde de motoGP Fabio Quartararo ou le pilote de F1 Charles Leclerc, et des œuvres exclusives Vide ton sac qu’il a imaginées pour eux.

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