Jean-Philippe Roubaud à l’Espace à Vendre de Nice

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« La Corde 1 », 2024, graphite et acrylique sur bois, 70 x 60 cm. © Jean-Philippe Roubaud, ADAGP

Il expose aussi actuellement à Amiens à la Totem Galerie, des barricades de papier qui disent les frontières que l’on croit infranchissables. Poursuivant son travail de fond sur le dessin, un médium longtemps relégué au second plan face à la peinture et qu’il remet sur le devant de la scène, Jean-Philippe Roubaud propose ici une exposition en miroir du château, espace situé dans l’arrière-cour de la galerie Espace à Vendre. Dans cette pièce aux très hauts volumes, il développe une relecture de la question de la fresque ainsi qu’un ensemble de dessins sur bois réalisés par retrait à la gomme et des sculptures sur papier, qui sont comme autant de restes de forêt, de piliers d’architecture. Entre fresque, tableaux objets et colonnades, c’est à travers l’histoire de l’art que l’artiste va puiser ses références, posant un regard contemporain sur la Renaissance et la période baroque.

Jusqu’au 20 avril, vernissage le 22 février
« Didascalie 7, Palais Obscur »
Galerie Espace à Vendre
10 rue Assalit, 06000 Nice
Tél. 09 80 92 49 23

A noter que le réseau d’art contemporain Botox(s) organise toute une soirée ce jeudi 22 février, autour du vernissage de l’exposition “Esprits joueurs” à l’Hôtel Windsor, de l’exposition de Jean Philippe Roubaud à l’Espace à Vendre, avec ensuite des Tchatches autour de l’art contemporain et une soirée live à la Station. Stay tuned sur le site du réseau.

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« Obscur/clair » (détail), 2024, graphite et acrylique sur bois, 120 x 60 cm. © Jean-Philippe Roubaud, ADAGP
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« Cerclage », 2024, graphite sur papier, dimension variable. © Jean-Philippe Roubaud, ADAGP
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« Not job », 2024, graphite et acrylique sur bois, 90 x 60 cm. © Jean-Philippe Roubaud, ADAGP

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