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Edmond, la pièce d’Alexis Michalik, a obtenu 5 Molière./ © Alejandro Guerrero |
Intime et accueillant, le théâtre dévoile une programmation de haute volée, avec des comédiens et des textes poignants. Du classique, du nouveau répertoire et du théâtre de boulevard.
C’est parti pour la saison 2017-2018 du Théâtre Princesse Grace, avec en ouverture, les jeux de mots savoureux de L’être ou pas de Jean-Claude Grumberg. Pierre Arditi et Daniel Russo y incarnent deux voisins, au fil de neuf petites scènes hilarantes. « Un grand nombre de têtes d’affiche acceptent de venir sur nos planches et nous réitérons chaque année notre collaboration avec la Comédie française », s’enthousiasme Françoise Gamerdinger, directrice adjointe des Affaires culturelles en Principauté, qui s’attelle à la gestion et à la programmation du TPG depuis 5 ans. Cette fois, c’est donc Elliot Jenicot qui s’empare des textes de Raymond Devos dans Les Fous ne sont plus ce qu’ils étaient. En interprète virtuose, il joue Devos comme il jouerait Molière. « Nous présentons aussi une magnifique lecture du Livre de ma mère d’Albert Cohen par Patrick Timsit, ainsi qu’Edmond d’Alexis Michalik, la pièce multirécompensée du Palais Royal », explique cet ancien professeur de français, très attaché aux mots et à la proximité avec le public. Et de poursuivre : « Trois de nos spectacles sont également programmés au Grimaldi Forum, comme Croque-Monsieur avec Fanny Ardant ». Cerise sur le gâteau, une création à Monaco : la troupe de Thomas Le Douarec propose une adaptation inédite de L’Idiot de Dostoïevski, à l’issue d’une résidence d’une semaine au Théâtre Princesse Grace.
Par Tanja Stojanov