Lire nos magazines
V oici un spectacle où l’on ne mâche pas les mots. Ici, on appelle un chat un chat et ça marche aussi au féminin… Sensuel, drôle, sexuel. Amusez-vous, libérez-vous.
Opéraporno est une bien cochonne initiative du théâtre du Gymnase à Marseille qui dévoile des dessous… disons, aussi chauds qu’inattendus ! Pierre Guillois qui avait déjà présenté Bigre en 2015 au Gymnase revient et va encore plus loin avec cette nouvelle création, d’après une idée originale du compositeur Nicolas Ducloux. Opéraporno est une drôle d’histoire qui part en couille : une famille passe le week-end dans sa maison de campagne en bordure d’étang. Et tout dérape. Très vite. La grand-mère se retrouve oubliée et enfermée dans la voiture, le fils est soudainement attiré par les charmes de sa belle-mère, le père sentant l’adultère se coupe l’index en tentant de surveiller sa jeune épouse pas si farouche… Porno, porno ? Il s’agit surtout d’un bouffe, d’une opérette dont on aurait poussé assez loin le bouchon de sa tradition grivoise. Nous assisterons donc avec plaisir à cette comédie du scandale, paillarde et dévergondée à souhait qui pourrait également refléter nos fantasmes les plus tabous, les plus enfouis. De l’escalade du désir jusqu’à l’extase, pulvérisez l’ordre familial et son ciment moral à coups de sodomie, de pratiques scatologiques et autres perversions tout à fait dégoûtantes. Vous aussi soyez plein d’humour et courez faire les voyeurs, ils seront quatre comédiens-chanteurs sur scène accompagnés tout de même au piano et au violoncelle…
