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Complicité et rire, marque de fabrique de la jeune productrice. |
C’est une succession de rencontres entre Stéphanie Vannier et la cité phocéenne qui se raconte en regardant se balancer les mâts du Vieux-Port. Un goût de bonheur écrit d’avance. Scénarisé. Finalement ça sonne plutôt bien dans le milieu du cinéma. Le premier chapitre s’écrit en 2012 avec la production du téléfilm « La victoire au bout du bâton », avec Andréa Ferréol et Paul Belmondo. Production Alchimic Films. Décor 100 % marseillais, et coup de foudre pour cette ville dont elle sent l’énergie créatrice. Débute alors un tournage efficace aux allures club de vacances. La signature de cette jeune quadra, hyper enthousiaste, qui joue du sérieux et du rire avec un réel talent. Paul Belmondo lui confie alors son grand projet : emmener son père dans un face-à-face complice sur les lieux de ses tournages. Un challenge que Stéphanie relève avec ferveur. Clap sur un remarquable film-documentaire avec lequel elle revoit le Marseille des Borsalino. Le chapitre final débute par la rencontre avec Alexandre Cornu. Sa boîte de prod marseillaise Les Films du Tambour de Soie, réputée pour ses documentaires, cherche à développer sa partie fiction. Ce sont aujourd’hui deux films en développement et une série pour France 2. De son bureau rue Sainte, Stéphanie regarde au loin. Elle sait que sa vie est ici, à Paris-sur-mer, comme elle aime le brosser. Une belle adoption actée par le cinéma marseillais l’Alhambra qui diffuse son dernier long-métrage « Ma sœur », sortie juin. Le juin, projection en présence de l’équipe.
Par Valérie Rouger
©Victoria Films Productions
