Il prend les roses, les écrase et il y a peinture. Débarrassant ces fleurs de leur charge symbolique, Quentin Derouet les utilise comme une matière brute, pour livrer sa vision de la société.
Il prend les roses, les écrase et il y a peinture. Débarrassant ces fleurs de leur charge symbolique, Quentin Derouet les utilise comme une matière brute, pour livrer sa vision de la société. L’automne dernier, il a installé son atelier pendant deux mois dans une immense roseraie à Yiliang, en Chine, celle du plus grand producteur d’Asie. À perte de vue, les roses ont alors éclos chaque jour. Aujourd’hui, l’artiste – diplômé de la Villa Arson en 2012 avec les félicitations du jury – vous dévoile ses dernières toiles, dans la continuité du travail engagé en Chine. Un art aussi radical que poétique.
Exposition jusqu’au 2 juin, du mardi au samedi de 14h à 19h
“Quentin Derouet : Au sud des nuages”
Galerie Helenbeck
6 rue Defly, Nice
Tél. 04 93 54 22 82
helenbeck.fr