Par Maurice Gouiran
L’emblématique stade Vélodrome cristallise toutes nos envies de sport.

Notre région regorge d’atouts. D’abord, elle jouit d’un climat méditerranéen ensoleillé très favorable aux activités physiques et sportives de plein air douze mois sur douze. Ensuite, sa richesse géographique, qui va de la mer à la montagne, permet la pratique des sports de nature très différente (du ski à la voile, de l’escalade au canyoning, du vol à voile à la plongée sous-marine…). Enfin, elle dispose de nombreuses infrastructures facilitant l’accès aux sports les plus populaires, mais aussi et à des disciplines plus confidentielles.
Ajoutons à cela que les grands événements internationaux qui s’y déroulent ont toujours éveillé des vocations : il en sera ainsi avec la Coupe du monde de rugby en 2023 ou les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024 (la région sera celle qui accueillera le plus d’épreuves en dehors de Paris.) Ce gigantesque réseau dans lequel se mêlent les sports de haut niveau, de compétition ou de loisir peut se décliner en chiffres : la région compte plus de 1 150 000 licenciés, près de 12 000 clubs et plus de 1 400 sportifs de haut niveau. Outre les spécificités régionales énoncées plus haut, c’est la diffusion – initialement élitaire – à l’ensemble des catégories sociales qui explique le succès du sport. Il est donc logique que de plus en plus de sponsors soient attirés par la part croissante que le sport tient dans notre société. Il est à la base d’une culture originale nourrie de discours et de représentations dont les échos, sous l’effet de la médiatisation, débordent largement les milieux sportifs.