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Chaque année, le mois de mars résonne avec « Carrières de Lumières ». Le nouveau spectacle se dévoile, les murs se couvrent des nouvelles projections immersives… vous connaissez le principe ! C’est parti, ouverture. Dès ce week-end, vous pouvez déambuler librement au cœur des paysages surréalistes de Salvador Dali et imprégner ses œuvres comme de l’intérieur. Exposées à travers le monde (Théâtre-musée Dalí à Figueres, Dalí Museum en Floride, Musée Reina Sofía à Madrid, MoMA à New-York…) ces peintures, aux multiples niveaux de lecture, illuminent les pierres de calcaire. Déployées et animées sur le sol et les murs jusqu’à seize mètres de haut, elles laissent apparaître les détails des coups de pinceau, des traits et des jeux de matières. Durant une quarantaine de minutes, « Dalí, l’énigme sans fin », nous laisse distinguer une bribe de la pensée du peintre. Complexe, empreinte de symboles, mystique, analytique, fantasmagorique, extravagante, autant de mots qui résonnent comme des miroirs d’un génie reconnu et connu de tous. Accompagnée par les musiques du groupe Pink Floyd, cette promenade est déroulée sur douze chapitres, du prologue à la période néoclassique.
Le spectacle des Carrières de Lumières se décline toujours en deux parties. Le long métrage d’une quarantaine de minutes et le court, d’une dizaine. Dali a souvent évoqué et défendu Antonio Gaudi, architecte espagnol pour le moins fantasque. Il semble alors tout naturel de voir ses bâtiments, aujourd’hui classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, en projection pour cette édition 2020. « Gaudí, architecte de l’imaginaire », une réalisation Cutback, propose un voyage, entre rêve et réalité, du Parc Güell à la Casa Batlló en passant par la Casa Milà et la Sagrada Família.
Jusqu’au 3 janvier 2021
Ouvert tous les jours
Mars : 9h30-18h
Avril, mai, juin, septembre et octobre : 9h30-19h
Juillet et août : 9h-19h30
Janvier, novembre et décembre : 10h-18h
Dernière entrée 1h avant la fermeture.
Plein tarif : 13€
Tarifs réduits : 11€ et 12€
Gratuit pour les moins de 7 ans
« Dalí, l’énigme sans fin »
En collaboration avec la Fondation Dali
Carrières de Lumières
Route de Maillane
13520 Les Baux-de-Provence
www.carrieres-lumieres.com
1) La Sagrada- au coucher – Simulation « Gaudí, architecte de l’imaginaire » © Cutback
2) Salvador Dalí sur les murs des carrières : Léda Atomique (détail), 1947-1949, huile sur toile, 61 x 46 cm, Fundació Gala-Salvador Dalí ; Chair de poule inaugurale (détail), 1928, huile sur carton, 76 x 63,2 cm, Fundació Gala-Salvador Dalí; Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une pomme-grenade, une seconde avant l’éveil (détail), 1944, huile sur bois, 51 x 41 cm, Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid, © 2019. Museo Nacional Thyssen-Bornemisza/Scala, Florence ; Moment de transition, 1934, huile sur toile, 54 x 65 cm, Collection privée, © akg-images; Persistance de la mémoire corpusculaire. Le chromosome d’un œil de poisson riche en couleurs entamant la désintégration harmonieuse de la persistance de la mémoire. La désintégration de la persistance de la mémoire (détail), 1952-1954, huile sur toile, 25,4 x 33 cm, The Dali Museum, St. Petersburg (Floride), Fundació Gala-Salvador Dalí; Le Palais du Vent (détail), 1970-1973, huile sur toile, 579 x 1150 cm, Mairie de Figueres, Fundació Gala-Salvador Dalí © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, ADAGP 2019
3) Salvador Dalí-Vestiges ataviques après la pluie, 1934, Huile sur toile 65 x 54 cm. Perls Gallery, New York. Photo : © Bridgeman Images, © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, ADAGP 2019
