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L’effet MP2013
Si Marseille-Provence 2013 a permis à beaucoup d’entre nous la découverte de domaines artistiques confidentiels, elle a aussi généré des vocations de mécènes. Comme celle du dirigeant de l’entreprise Milhe & Avons.
Par Maurice Gouiran
Olivier Milhe, passionné par la relation entreprise-art depuis ses études à l’école de commerce.
Pourquoi et quand avoir adhéré à Mécènes du Sud ?
MDS a profité de MP 2013 pour se faire connaître. Ce fut l’occasion de rencontrer ses membres et d‘être convaincu par leur présentation de cette association qui apportait un soutien à l’art contemporain de manière collective et non par des saupoudrages.
Avez-vous un exemple d’action forte engagée grâce à MDS ?
Durant quatre mois, nous avons accueilli un dessinateur, Medhi Zannad, en résidence d’artiste. Je veux souligner ici l’efficacité de l’assistance de MDS qui a présélectionné et nous a proposé trois profils correspondant à nos attentes. Medhi a dessiné des heures durant dans nos ateliers afin de réaliser 30 dessins (1 tous les 3 jours) de format A3 qui ont été exposés à Vidéochroniques (quartier du Panier, Marseille). Cette immersion d’un artiste au sein de nos ateliers a très bien fonctionné, sans doute parce que nous avions déjà organisé, avec bonheur, une soirée « Coup de Cœur » MDS en 2014 dans ces lieux a priori fort éloignés des ateliers d’artistes contemporains.
Vous aviez quand même des prédispositions ?
Certainement. Dès 2012, nous avons invité les artistes de l’association Le Clap à accrocher leurs œuvres d’art contemporain dans nos locaux. J’ai toujours été attiré par la relation entre l’entreprise et l’art, entre un monde rationnel, cartésien obnubilé par le retour sur investissement et un espace dérégulé, sujet au doute et au questionnement.
Avez-vous vocation à diffuser la parole de MDS ?
Certainement, par le biais de mon rôle de représentant extérieur de Mécènes du Sud (une sorte d’ambassadeur), mais également en ma qualité de membre fondateur du Club 29 qui va rassembler 300 chefs d’entreprise et dans lequel je souhaite développer la relation Arts-Entreprises.
MDS a profité de MP 2013 pour se faire connaître. Ce fut l’occasion de rencontrer ses membres et d‘être convaincu par leur présentation de cette association qui apportait un soutien à l’art contemporain de manière collective et non par des saupoudrages.
Durant quatre mois, nous avons accueilli un dessinateur, Medhi Zannad, en résidence d’artiste. Je veux souligner ici l’efficacité de l’assistance de MDS qui a présélectionné et nous a proposé trois profils correspondant à nos attentes. Medhi a dessiné des heures durant dans nos ateliers afin de réaliser 30 dessins (1 tous les 3 jours) de format A3 qui ont été exposés à Vidéochroniques (quartier du Panier, Marseille). Cette immersion d’un artiste au sein de nos ateliers a très bien fonctionné, sans doute parce que nous avions déjà organisé, avec bonheur, une soirée « Coup de Cœur » MDS en 2014 dans ces lieux a priori fort éloignés des ateliers d’artistes contemporains.
Certainement. Dès 2012, nous avons invité les artistes de l’association Le Clap à accrocher leurs œuvres d’art contemporain dans nos locaux. J’ai toujours été attiré par la relation entre l’entreprise et l’art, entre un monde rationnel, cartésien obnubilé par le retour sur investissement et un espace dérégulé, sujet au doute et au questionnement.
Certainement, par le biais de mon rôle de représentant extérieur de Mécènes du Sud (une sorte d’ambassadeur), mais également en ma qualité de membre fondateur du Club 29 qui va rassembler 300 chefs d’entreprise et dans lequel je souhaite développer la relation Arts-Entreprises.
