C’est au Palais de la Porte Dorée à Paris, chef-d’œuvre de l’architecture Art Déco dans lequel Christian Louboutin a puisé un répertoire de motifs et de formes, que s’est tenu le premier acte de cette exposition en 2020. Et c’est dans le faste de la Principauté que cet artisan de mode, qui a érigé son savoir-faire en expression artistique, a choisi de réinventer cette expo avec la complicité du commissaire Olivier Gabet. Autour de trois décennies d’escarpins, tantôt vernis, cloutés, ailés, il donne à voir quelques clés de son imaginaire. Des objets lui appartenant, tels que les saisissants Pieds de Fayoum datant de l’époque romaine, et des pièces rares prêtées par les musées monégasques, comme une coiffe de Joséphine Baker ou un lustre radiolaire de Constant Roux. Parisien de naissance, Christian Louboutin a gardé de son enfance des images de ces week-ends passés au Musée océanographique de Monaco et a développé ensuite des liens encore plus privilégiés avec le Rocher. Il se souvient : « Quelques mois après l’ouverture de ma première boutique, rue Jean-Jacques Rousseau en 1991, entre Son Altesse Royale la Princesse Caroline de Monaco. Elle est l’une de mes premières clientes, contribuant ainsi à faire de ma Maison ce qu’elle est aujourd’hui. Au-delà d’être une personne que je considère comme l’une de mes bonnes fées, elle est véritablement devenue une amie. »
Des arts de la scène à la mode
Alors évidemment, on connaît les connexions de Louboutin avec la culture populaire, les grands sportifs, les vedettes de cinéma ainsi que les musiciens et chanteurs pour lesquels il dessine des chaussures, mais il souligne également ici son rôle de curateur. « Il affirme son attirance pour les œuvres en 3D, les objets, les sculptures, et amplifie la monstration de son compagnonnage avec les artistes. Il élargit le spectre de la mise en lumière de ce qu’il aime et de ceux qu’il aime. Une nouvelle collaboration avec Allen Jones comprend précisément une œuvre en 3D conçue spécialement, elle sera présentée sur 170 m2, une véritable exposition dans l’exposition », s’enthousiasme Olivier Gabet, qui est aussi conservateur du Musée des Arts décoratifs de Paris. Si Christian Louboutin a pris un jour le vernis de son assistante pour colorer en rouge les semelles d’un prototype qu’il était en train de réaliser, histoire de lui donner la même tendance pop que ses croquis, l’expo vient souligner certaines de ses influences : les toiles d’Andy Warhol, les photos d’Helmut Newton, mais aussi les explorations océanographiques attachées à Albert Ier et la danse avec l’héritage des Ballets russes. Une aventure donc dans l’univers d’un voyageur et collectionneur inspiré, sur fond de scénographie ultra-glamour.
Du 9 juillet au 28 août 2022
Grimaldi Forum Monaco
Tél. +377 99 99 30 00
grimaldiforum.mc

C’est au Palais de la Porte Dorée à Paris, chef-d’œuvre de l’architecture Art Déco dans lequel Christian Louboutin a puisé un répertoire de motifs et de formes, que s’est tenu le premier acte de cette exposition en 2020. Et c’est dans le faste de la Principauté que cet artisan de mode, qui a érigé son savoir-faire en expression artistique, a choisi de réinventer cette expo avec la complicité du commissaire Olivier Gabet. Autour de trois décennies d’escarpins, tantôt vernis, cloutés, ailés, il donne à voir quelques clés de son imaginaire. Des objets lui appartenant, tels que les saisissants Pieds de Fayoum datant de l’époque romaine, et des pièces rares prêtées par les musées monégasques, comme une coiffe de Joséphine Baker ou un lustre radiolaire de Constant Roux. Parisien de naissance, Christian Louboutin a gardé de son enfance des images de ces week-ends passés au Musée océanographique de Monaco et a développé ensuite des liens encore plus privilégiés avec le Rocher. Il se souvient : « Quelques mois après l’ouverture de ma première boutique, rue Jean-Jacques Rousseau en 1991, entre Son Altesse Royale la Princesse Caroline de Monaco. Elle est l’une de mes premières clientes, contribuant ainsi à faire de ma Maison ce qu’elle est aujourd’hui. Au-delà d’être une personne que je considère comme l’une de mes bonnes fées, elle est véritablement devenue une amie. »
Des arts de la scène à la mode
Alors évidemment, on connaît les connexions de Louboutin avec la culture populaire, les grands sportifs, les vedettes de cinéma ainsi que les musiciens et chanteurs pour lesquels il dessine des chaussures, mais il souligne également ici son rôle de curateur. « Il affirme son attirance pour les œuvres en 3D, les objets, les sculptures, et amplifie la monstration de son compagnonnage avec les artistes. Il élargit le spectre de la mise en lumière de ce qu’il aime et de ceux qu’il aime. Une nouvelle collaboration avec Allen Jones comprend précisément une œuvre en 3D conçue spécialement, elle sera présentée sur 170 m2, une véritable exposition dans l’exposition », s’enthousiasme Olivier Gabet, qui est aussi conservateur du Musée des Arts décoratifs de Paris. Si Christian Louboutin a pris un jour le vernis de son assistante pour colorer en rouge les semelles d’un prototype qu’il était en train de réaliser, histoire de lui donner la même tendance pop que ses croquis, l’expo vient souligner certaines de ses influences : les toiles d’Andy Warhol, les photos d’Helmut Newton, mais aussi les explorations océanographiques attachées à Albert Ier et la danse avec l’héritage des Ballets russes. Une aventure donc dans l’univers d’un voyageur et collectionneur inspiré, sur fond de scénographie ultra-glamour.
Du 9 juillet au 28 août 2022
Grimaldi Forum Monaco
Tél. +377 99 99 30 00
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