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Outre ses fonctions techniques, la couronne est prétexte à toutes les fantaisies. Pour asseoir les codes identitaires ou sublimer un garde-temps, elle endosse aussi un rôle esthétique.
On avait tendance à l’oublier tant elle est intrinsèque au boîtier. Pourtant, son apparition est plutôt récente dans l’histoire horlogère. Dès lors, elle vole la vedette à la clé avec laquelle on remontait les montres. Si la couronne peut servir à régler la date ou déclencher un compte à rebours, elle se pare aujourd’hui de ses plus beaux atours. Bien sûr, elle est souvent gravée du logo comme sur le Giga Gong Tourbillon de Franck Muller. Mais elle va plus loin dans son désir de reconnaissance. Qu’elle soit dynamométrique, comme sur la RM 19-01 Natalie Portman de Richard Mille, ce n’est pas ce qui nous frappe. Non. On remarque surtout son habit en or gris serti. Même éclat chez Roger Dubuis. L’Hommage Double Tourbillon Volant scintille. Voilà que sa couronne se pare de diamants taille baguette. Parfois, elle tente de nous désorienter en changeant de place. La Reine de Naples de Breguet la situe à 4 h tout comme la Ballon Blanc de Cartier qui lui offre une coquetterie, un diamant de 0,20 carat. Plus virile chez DeWitt, la couronne de Glorious Knight a fait l’objet d’un dépôt de brevet. Inversée, elle s’incline pour revenir en position normale afin de régler le chronographe. Organe « vital », elle est le lien entre l’intérieur et l’extérieur du boîtier et en assure l’étanchéité. Placée à gauche chez Panerai, elle se dote d’un dispositif protecteur. Un statut singulier, qui nécessite des attentions particulières…