Mur et œuvre de Stéphane Magnin.
Doit-on penser les expositions comme des moments figés, déconnectés du mouvement qui fonde le vivant ? Un accrochage doit-il être synonyme d’une immobilité rendue sacrée ? Il y a sans doute au contraire une forme de courage à oser faire évoluer une exposition, la défaire selon l’humeur, et en cela, les rendez-vous interdisciplinaires sont d’autant plus propices à un foisonnement d’idées. Ben, dans la lignée du situationnisme de Guy Debord, nous le répète encore aujourd’hui à l’envi : « L’art, c’est la vie ! » Alors, c’est à une joyeuse expérience que nous invite le Narcissio, pour cette exposition qui a débuté ce printemps et se transformera au gré des interventions. Ici, on se retrouve avec humour dans la position d’un suricate, cherchant à faire un état des lieux et des environs, sur terre et dans les airs. « Baptisée Les étoiles, des mammifères, des nombres, l’exposition sera activée par moments grâce à des invitations, et sera prétexte à partager des concerts, performances et lectures », s’enthousiasme Florence Forterre, à la tête de l’association DEL’ART qui gère les lieux. Son thème de fond ? L’open source ou comment, dans un monde en crise, gagner en autonomie en matière d’alimentation, de déplacement, de mobilier, et créer un espace utopique et pragmatique partagé. Une effervescence mêlant avec entrain des collectifs de chercheurs en art, à la théorie des jeux et aux sciences. Et d’ajouter : « Tout commence par du design avec les plans de mobilier d’EOOS Social Furniture et les cartes de jeu d’Enzo Mari, et des artistes internationaux seront invités et participeront grâce à un petit robot qui dessinera leurs travaux au mur. L’idée étant de réfléchir à la façon dont l’art permet de repenser le vivre ensemble, d’un point de vue politique, social, humain. »
16 rue Parmentier, 06100 Nice
le-narcissio.fr
Par Tanja Stojanov

Doit-on penser les expositions comme des moments figés, déconnectés du mouvement qui fonde le vivant ? Un accrochage doit-il être synonyme d’une immobilité rendue sacrée ? Il y a sans doute au contraire une forme de courage à oser faire évoluer une exposition, la défaire selon l’humeur, et en cela, les rendez-vous interdisciplinaires sont d’autant plus propices à un foisonnement d’idées. Ben, dans la lignée du situationnisme de Guy Debord, nous le répète encore aujourd’hui à l’envi : « L’art, c’est la vie ! » Alors, c’est à une joyeuse expérience que nous invite le Narcissio, pour cette exposition qui a débuté ce printemps et se transformera au gré des interventions. Ici, on se retrouve avec humour dans la position d’un suricate, cherchant à faire un état des lieux et des environs, sur terre et dans les airs. « Baptisée Les étoiles, des mammifères, des nombres, l’exposition sera activée par moments grâce à des invitations, et sera prétexte à partager des concerts, performances et lectures », s’enthousiasme Florence Forterre, à la tête de l’association DEL’ART qui gère les lieux. Son thème de fond ? L’open source ou comment, dans un monde en crise, gagner en autonomie en matière d’alimentation, de déplacement, de mobilier, et créer un espace utopique et pragmatique partagé. Une effervescence mêlant avec entrain des collectifs de chercheurs en art, à la théorie des jeux et aux sciences. Et d’ajouter : « Tout commence par du design avec les plans de mobilier d’EOOS Social Furniture et les cartes de jeu d’Enzo Mari, et des artistes internationaux seront invités et participeront grâce à un petit robot qui dessinera leurs travaux au mur. L’idée étant de réfléchir à la façon dont l’art permet de repenser le vivre ensemble, d’un point de vue politique, social, humain. »
16 rue Parmentier, 06100 Nice
le-narcissio.fr
Par Tanja Stojanov
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