Et si l’on concrétisait enfin…
Depuis l’installation du premier régulateur de vitesse sur une Chrysler Imperial en 1958, tous les constructeurs rêvent de mettre au point le véhicule capable de rouler sans intervention d’un conducteur.
Et si 2023 était une année déterminante ?
Ford Mustang Mach-E-GT
L’extraordinaire évolution des technologies a permis des avancées probantes dans ce domaine et la réglementation est longtemps apparue comme un obstacle majeur. Le 1er septembre 2022, lorsque le législateur a ouvert la voie – c’est le cas de la dire – aux voitures autonomes de niveau 3, on aurait pu penser que les constructeurs allaient s’engouffrer dans la brèche. On attend toujours…
Les niveaux de conduite autonome sont codés de 0 à 5. Si l’on connaît bien les niveaux 0 (le conducteur reste maître du véhicule), 1 (le conducteur est assisté par le véhicule) et 2 (la conduite est partiellement automatisée), le niveau 3 permet de ne plus garder les yeux sur la route, mais d’être susceptible de reprendre le volant en cas de nécessité. Les niveaux 4 et 5 visent respectivement la très haute automatisation et l’automatisation totale.
Le nouveau contexte réglementaire vient de fêter son premier anniversaire sans qu’aucun des constructeurs pionniers de la voiture autonome n’ait annoncé de modèle ou de déploiement de mises à jour (car ces véhicules se mettront à jour comme les smartphones par la télé implémentation de nouvelles versions…)
Pourtant, techniquement, tous sont prêts : Ford a déjà doté sa Mustang Mach-e du niveau 3 en Grande-Bretagne, la luxueuse tricorps Série 7 de BMW devrait en disposer d’ici quelques mois, Mercedes a supplanté Tesla aux USA avec son autorisation de niveau 3 (Drive Pilot pourra être activé sur la Classe S et EQS). Tesla a même surenchéri en annonçant les mythiques niveaux 4 et 5 pour la fin de l’année ! Tous les feux sont donc au vert. Il ne manque plus que la volonté des constructeurs de déployer ces versions…