Sergio Verastegui

La Friche en été

 
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Fin août, à la Friche, artistes et galeristes, autour de Jérôme Pantalacci, sonnent la rentrée.

Un laboratoire d’images et d’idées
Le monde change et l’art aussi ! A la Cartonnerie, cette année, Frédéric Bonnet, critique, décrypteur de tendances, devient commissaire d’exposition. Golan Hadji au Panorama donne à voir « ce que raconte la solitude ». Propos ici tenus par un Syrien qu’interpelle cette période cruciale qui a fait, en grande part, l’identité culturelle de Marseille. On le sait, la ville a servi de refuge aux expatriés européens fuyant le nazisme. Ajoutons un showroom pour quatre propositions de plasticiens qui résident ou qui ont résidé en PACA. L’un d’entre eux deviendra, l’an prochain, l’artiste invité. C’est le cas, cette année, de Sergio Verastegui Péruvien qui fut étudiant à la Villa Arson à Nice.

 

Une archéologie du regard
Nourri des images andines de son enfance, Sergio Verastegui a gardé la fraîcheur d’une âme nomade. Une errance dans le souvenir de civilisations perdues. Est-ce au Brésil où il a également vécu qu’un retour à l’état sauvage, dans la forêt amazonienne, lui est apparu comme un besoin, une urgence ? C’est de cette expérience qu’il nous parle dans un récit illustré, à mi-chemin entre un carnet de voyage et le catalogue d’une exposition. C’est en plasticien, en architecte du rêve qu’il exerce son art. Saisir le vécu, le frisson de ce qui existait avant !

 

Vous avez dit psychédélique ?
Vous pouvez jusqu’au 3 août monter sur la terrasse de la Friche. L’association Sextant et Plus, vous y propose un bain de souvenirs. A la recherche des clés du monde en marche, nous voilà devenus nostalgiques de toutes les avant-gardes ! Radicale et libératoire, cette monumentale mise en scène de nos croyances et de nos révoltes ! Le rock’n’roll, le situationnisme, la révolution culturelle, autant de fantômes en quelques images et formes, qui nous hantent au fond d’un grenier de la mémoire qui ressemble ici à l’arche de Noé. C’est signé Arnaud Maguet (voir « Documents d’artistes ») et ses complices !

 

Art-O-Rama : 30 et 31 août
Expositions jusqu’au 14 septembre, « Le Psychédélisme est-il mort ou vivant ? » jusqu’au 3 août.
Friche la Belle de Mai, 41 rue Jobin, Marseille, 3e./ T. 04 95 04 95 36

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