Sa photographie, Le Baiser, est l’un de ses blockbusters. A 25 ans, la photographe met en images l’enfance, l’amour, l’amitié et le temps qui passe, avec une subtilité qui touche d’emblée.
Il y a dans le monde de Gaëlle Simon cette poésie du quotidien, ces petits moments de vie qui en disent long sur ce que nous sommes. La tristesse, la nostalgie mais aussi l’espoir et une joie résolument communicative, notamment à l’heure des réseaux sociaux. Son dada à elle ? L’identité, qu’elle illustre notamment à travers son vécu. « J’ai toujours été passionnée par l’image, s’enthousiasme la Niçoise. Mon premier appareil photo m’a été offert par mes grands-parents quand j’avais 8 ans ». Après une première expo dès la fac, des collaborations avec des marques et boutiques de mode, elle est repérée à 20 ans par Irina Brook, séduite par la vidéo qu’elle avait faite autour du clip Happy de Pharrell Williams. Là, commence alors une grande aventure, où Gaëlle Simon saisit sur l’instant, en photo et en vidéo, les spectacles et la vie en coulisses du Théâtre National de Nice, comme les souvenirs d’une grande famille. Ayant rejoint la galerie en ligne Martin Sauvage, la photographe expose désormais régulièrement sur la Côte d’Azur. Après la série Femmes à Moustache, véritable pied de nez aux clichés, puis celle des Très petites histoires d’amour – qui a fait le buzz en France et jusqu’au Canada – elle travaille actuellement sur un livre autour de l’exposition Boum Boum qu’elle a présentée en avril sur le Port de Nice. Et dans le monde de Gaëlle aujourd’hui, l’image est complétée par des mots, une poésie intime et prenante qu’elle partage avec le public.