Niçoise d’adoption, elle a baigné dans le monde de l’art étant enfant avant de débuter sa carrière sous les projecteurs en tant que mannequin et actrice. « Quand j’étais aux Etats-Unis, je n’ennuyais entre les castings alors j’allais visiter les galeries et musées. Puis ma rencontre avec Jack Nicholson a marqué un tournant », témoigne Francisa Viudes, qui commence alors à s’occuper de la vente d’une partie de la collection de l’acteur. Un hobby qui va très vite la conduire à devenir consultante en acquisition d’œuvres d’art sous les conseils de Steve Tisch et Frank Strausser. Sans oublier ses mentors, le brésilien Jones Bergamin et David Nahmad, son guide depuis bientôt 8 ans. Si Francisa partage sa vie entre le Brésil, l’Italie et la France, c’est tout naturellement qu’elle a souhaité créer sur la Riviera un nouveau hub culturel, dans un appartement avec jardin au 43 rue de la Buffa à Nice. Son but, à travers The (He)art for(He) art Program qu’elle a lancé en 2018 ? Reconnecter le Sud de la France avec l’international, en invitant collectionneurs, critiques d’art, commissaires d’exposition et artistes reconnus à découvrir cette région où ont vécu tant d’artistes de Monet à Yves Klein. Après avoir accueilli en résidence les artistes Hilal Sami Hilal, Reynier Leyva Novo, Hilario Isola et Wolfe von Lenkiewicz cet été, c’est au tour de Douglas White d’être invité par Francesca cet automne. L’artiste présentera pour la première fois en France, après un screening au Barbican de Londres, son film documentaire A Moon for My Father, signé avec Mania Akbari, lors du festival OVNI. Un nouveau souffle sur la Côte d’Azur !
Par Tanja Stojanov