Il a signé plusieurs de nos couvertures, et illustré les éditos de COTE magazine de juillet 2000 à juin 2009 avec son joyeux bestiaire. Dans le monde de Moya, on croise notamment un personnage à son effigie, avec un long nez de Pinocchio, et une brebis au teint rose, devenue l’emblème des très électro Dolly Parties. Très présent dans la capitale azuréenne, avec des pièces comme la grande fresque de l’hôpital Pasteur ou le manège du Jardin des Arènes de Cimiez, Moya est surtout l’un des pionniers de l’art numérique, bien avant l’arrivée des NFT. Nourri par l’histoire de la communication et des médias, il a inventé sur Second Life un espace utopique visant à accueillir tous les publics. Un Moyaland que l’on peut visiter en sa compagnie lorsqu’il s’y trouve, et qu’il pilote depuis son atelier-maison à Nice. Baignant dans le métavers depuis quinze années, Moya donne d’ailleurs régulièrement des conférences sur ce thème et publie aujourd’hui un ouvrage dédié, Ma vie dans le Métavers, où il revient sur l’histoire de ces réseaux d’environnements virtuels. Très présent au plan local, il multiplie également les interventions dans l’Hexagone et à l’étranger : exposition au centre d’accueil L’estranger à Barcelone en décembre, rendez-vous au Château de Courcelles de Montigny-lès-Metz en mai, avant de revenir dans la région à Salernes à la Maison de la Céramique Terra Rossa en juin.
Par Tanja Stojanov