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PORTRAITS

Ils sont artiste, cheffe étoilée, designer ou apiculteur, pilote automobile ou créatrice de mode. Leur point commun ? Ces personnalités glamour ou au cœur de la vie culturelle, économique et sociale régionale sont les moteurs de l’actualité azuréenne. Découvrez sans filtre le témoignage de leur parcours, leurs rêves, leurs ambitions et leurs projets à venir.

février 2019

Ana Pérez

  • Danseuse de flamenco et femme libre

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Photographie de Christophe Billet

« Lorsque je danse, je me sens libre. J’essaie de ne pas penser. Je lâche prise. Être moi-même, avec mes émotions du moment, mon humeur de la journée. C’est mon corps qui parle à la place de mes mots tout en étant en osmose une fois sur scène avec les musiciens. Cette soif de liberté s’exprime aujourd’hui pour moi par la création de ma première compagnie qui porte mon nom. Je travaille actuellement sur un projet qui aboutira fin 2019. Il s’agit d’un solo où je serai sur scène pendant une demi-heure avec uniquement une bande sonore. Il n’y aura pas de musiciens pour m’accompagner comme d’habitude. Une mise à nu en quelque sorte. Ce spectacle s’appellera Répercussions en référence à l’impact de mon passé et des choses vécues qui font écho sur mon présent. Il débutera à Marseille. J’entamerai ensuite une tournée dans toute la France en 2020, sans date limite d’arrêt. Tant que cela marchera, je danserai. Ce sera du flamenco contemporain à découvrir dans les salles de théâtre qui programment habituellement de la danse.

Faire bouger les lignes
Aujourd’hui, ce travail de chorégraphie avec Répercussions me donne encore plus envie de creuser sur le flamenco. Je reste très flamenca dans l’esprit, très concentrée sur cette danse tout en cherchant à savoir jusqu’où je peux aller. Acquérir une connaissance approfondie des différents styles qui nourrissent le flamenco et, en même temps, j’ai envie d’ouvrir le flamenco vers d’autres domaines artistiques comme d’autres styles de danse, d’autres styles de musique. Autrement dit, faire bouger les lignes. Dans le futur, je veux créer mes propres spectacles de danse. Je veux que mon art me ressemble le plus possible. » Assurément, un rêve qui, sous sa force, sa détermination, et sa personnalité unique, pourrait rapidement devenir réalité dans de nombreuses salles…

2000 : Première « alegria » à 9 ans au centre Solea à Marseille
2004 : Première prestation en tant que soliste dans la pièce La Monja gitana
2009-2017 : Séjour à Séville pour approfondir ma connaissance du flamenco

Par Bruno Lambert

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