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De la création de produits originaux aux nouvelles technologies de l’information et la communication, les entreprises azuréennes sont un véritable atout de la région. Economie, banque, immobilier, urbanisme, architecture… cette rubrique se place au plus près des initiatives et transformations de nos villes. Ici, le concours ArchiCOTE vient également tous les ans récompenser les projets d’architectes les plus engagés et inscrits dans leur territoire.

juillet 2019

Café du Cycliste

  • La tradition réinventée

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Rémi Clermont, cofondateur et esprit créatif de la griffe Café du Cycliste.

Les amateurs de vélo ont le sourire, ils ont maintenant des vêtements aux coupes soignées et imprimés audacieux, pensés par Rémi Clermont, cofondateur de la marque niçoise.

Oublié le temps où les vêtements de sport n’étaient que pratiques, désormais ils affichent une véritable identité, un style dans lequel les athlètes se retrouvent, sans jamais faire de compromis au niveau du confort. L’un des pionniers dans ce domaine ? Le Café du Cycliste, une marque niçoise spécialisée qui vend ses articles haut de gamme dans plus de 80 pays et dans ses trois boutiques de Nice, Londres et Majorque. Une belle réussite rendue possible grâce à la détermination et la passion de Rémi Clermont, cofondateur et esprit créatif de l’enseigne. Tout a commencé en 2010 lorsqu’il décide de concevoir son premier maillot.
« Les marques spécialisées étaient axées sur la performance et délaissaient l’aspect esthétique. A la fin de nos sorties, lorsqu’on se retrouvait tous installés en terrasse, on se sentait déguisés dans nos tenues de vélo ; elles ne correspondaient pas à notre personnalité ». Il s’initie aux rouages de la confection et crée des vêtements à la fois pratiques, techniques mais qui ont du style. Des pièces innovantes qu’il met en vente dans le bar de son ami et partenaire André Stewart, dans l’arrière-pays niçois où les cyclistes avaient leurs habitudes.

Savoir-faire
Rapidement, le succès est au rendez-vous. En 2015, c’est dans le quartier du port de Nice qu’un concept store composé d’un café, d’un espace de location de vélos et d’un large shop Café du Cycliste ouvre ses portes. « Nous tenions énormément à ce coin café qui nous permet d’avoir les retours de nos clients. De savoir si les vêtements correspondent bien aux attentes des sportifs ». Déclinées pour l’homme et la femme, les lignes proposent l’ensemble des articles essentiels à la pratique du vélo : cuissards, collants, maillots à manches longues et courtes, chaussettes, casquettes, gilet et… maillot de bain – pour la baignade indispensable en fin de circuit. « Nous aimons tester des nouveautés et rester innovants. On a donc lancé L’Atelier, une collection de pièces uniques, produites en petites quantités, qui nous permet une plus grande liberté ». Motifs fleuris, rayures, cœur brodé, dégradé de couleurs… Car « le vélo, c’est avant tout une histoire de plaisir ». Le Café du Cycliste fabrique des modèles à partir de tissus très techniques mais tout en valorisant le savoir-faire français et européen. Le dernier clin d’œil est ainsi une réinterprétation moderne de la célèbre toile de Jouy.

Tête de peloton
L’entreprise niçoise s’exporte largement hors frontières et habille les nouveaux cyclistes asiatiques comme les fervents pilotes d’Europe du Nord, car son style parle à tout le monde. « 80 % de nos ventes se font en ligne et la plus forte croissance se fait chez la femme », ajoute Rémi. Autre phénomène : le nombre d’adeptes de la petite reine ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, les traders londoniens troquent leurs clubs de golf pour un deux-roues aux pédales rutilantes. En pleine croissance, le Café du Cycliste tient à conserver son showroom dans la cité niçoise. La raison n’est pas que sentimentale, la région est un terrain de jeu rêvé et privilégié pour le vélo. « De nombreuses équipes viennent s’entraîner dans l’arrière-pays. Le Sud, ce n’est pas uniquement des plages mais également des routes de montagne incroyables ». Les Alpes françaises et les fameux lacets du Col de Turini font leur bonheur. Tentés par l’aventure ?

Par Caroline Stefani

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