Raymond Guerrier, Alpilles, 1979, huile sur toile, 130 x 162 cm. Collection particulière, cliché Fabrice Lepletier, ADAGP, Paris.
Cet artiste autodidacte, formé dans les musées, aurait eu 100 ans aujourd’hui. Voué à son œuvre, Raymond Guerrier s’installe dans le petit village d’Eygalières au pied des Alpilles, inspiré par la clarté de la lumière, l’âpreté des paysages. En retrait dans ses collines, avec rigueur et exigence il y développe une écriture riche et variée dans laquelle le dessin et la composition comptent par-dessus tout. Marqué par Braque, il transcende le dilemme figuration/abstraction. Peu à peu, sa peinture se rationalise, grands aplats géométriques, jeux de contrastes de couleurs et noirs
omniprésents, robuste et poétique, à son image, et à celle de son pays d’adoption.
omniprésents, robuste et poétique, à son image, et à celle de son pays d’adoption.
Jusqu’au 23 décembre, tous les jours sauf le lundi, de 14h à 17h.
8 rue Estrine, Saint-Rémy-de-Provence.
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