L’officewear monte en grade

Hailey Bieber, Kendall Jenner ou encore Vittoria Ceretti…Les it-girls s’emparent des codes vestimentaires du bureau pour les twister d’une touche de sensualité bien sentie. Mode d’emploi.

Après plusieurs saisons sous influence street, la mode ouvre un nouveau cycle… Eternellement recommencement, la voici qui ressort du vestiaire les grands classiques de l’élégance. Jusqu’à nouvel ordre ou plus précisément jusqu’à la prochaine tocade des créateurs en vue, on remise doudounes XXL, pantalons de survêt’ revisités ou sneakers profilées au profit d’une allure plus sophistiquée, un brin « couture ». Le workwear inspire encore et toujours. Mais il ne s’agit plus d’enfiler une pseudo-combinaison de pompiste mais plutôt les pièces préférées des hautes sphères de la finance. Sous le nom d’officewear, les incontournables de la femme d’affaires des années 1960 à 2000 sont réinventés, tailleur-jupe, veste à maxi-épaules, pantalon large, costume monochrome…

Chez Dolce & Gabbana, les hommes portent des corsets tandis que les femmes arborent fièrement la cravate. Chez Valentino, la collection Black Tie met l’accessoire à l’honneur, pour lui comme pour elle, noire en contraste sur une chemise blanche, twistant une robe sexy rouge ou explorant le style smoking. Chez Dior, elle se porte aussi bien avec une jupe travaillée qu’un ample pantalon. Plus originale, Carolina Herrera s’en sert pour assagir sa silhouette motarde. Autre grand classique du dressing masculin ? Le gilet d’homme que la working-girl enfile à même la peau sur une jupe en satin ou un pantalon assorti. 

Mais attention : il n’est pas question de faire un voyage dans le passé. La mode et ses influenceuses prouvent une fois de plus leur capacité d’innover, d’inventer, de renouveler… Ainsi, le veston chic est l’allié de la tendance no pants (comprendre sans pantalon mais avec un microshort ou une maxiculotte, tout est une question d’interprétation). Exhumée des années 2000, la jupe sur le pantalon se sophistique, en ton sur ton. Chouchou de l’excecutive woman, le tailleur-jupe est dévergondé par un crop-top ou des godillots conquérants tandis que le costume d’homme s’acoquine d’un indécent bustier. Tartan ou pois, pastel ou pop, fleurs ou paysages… côté couleurs ou imprimés, on assiste à différents matchs. A chacune de choisir son camp ! Toutefois, la palette joue aisément la sobriété, oscillant entre gris, noir et blanc ou beige quand elle ne s’aventure pas dans le rouge ou le rose.