Dans une scénographie inspirée de la mythique Place Vendôme, l’exposition réunit près de deux cent cinquante joyaux, symboles de pouvoir, de fête et d’amour.
C’est l’une des plus anciennes maisons de haute joaillerie française, indissociablement liée au nom de son fondateur, Marie-Étienne Nitot, fournisseur officiel des bijoux de Napoléon Ier. Chaumet retrace cet été son histoire au Grimaldi Forum, à travers l’un de ses ornements emblématiques, le diadème, et de joyaux de souveraines créés depuis 1780. Une exposition rendue possible grâce à des prêts exceptionnels de musées et de prestigieuses collections, parmi lesquelles celles du Prince Albert II de Monaco et de la reine du Danemark, Margrethe II. Signe de puissance dans l’Antiquité gréco-romaine, le diadème a également été choisi par Napoléon pour exprimer la grandeur de son règne.
Un pouvoir sublimé par sa première épouse, Joséphine de Beauharnais. « La mode s’est ensuite répandue dans toute l’Europe au cours du XIXe siècle et, au-delà des souveraines, toutes les femmes de l’aristocratie se devaient de se coiffer d’un diadème », témoigne Stéphane Bern, co-commissaire de l’exposition aux côtés de Christophe Vachaudez. Emblème majestueux, associé au couronnement de l’amour, ce bijou est aussi un précieux témoin de l’évolution des styles et des modes. S’il a connu un renouveau depuis les années 2000, il retient aujourd’hui le voile des mariées.
Chaumet en majesté. Joyaux de souveraines depuis 1780
Du 22 juillet au 28 août
Grimaldi Forum Monaco
Par Caroline Stefani