CHU DE NICE

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L’équipe Unité Covid en gériatrie à l’hôpital Cimiez. © CHU de Nice

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Désinfection de véhicule à l’Unité de transport sanitaire du CHU. © David Sauval

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Manipulation sécurisée dans le laboratoire de virologie à l’Archet 2. © CHU de Nice

Avec la recrudescence de l’épidémie, les équipes hospitalières sont de nouveau en ordre de marche pour gérer la crise sanitaire.

Depuis un an, le CHU de Nice s’est mis au diapason de l’épidémie de coronavirus. Un premier cas Covid-19 confirmé accueilli le 28 février 2020, le plan blanc déclenché le 14 mars… de longues semaines suivent pour le personnel hospitalier confronté à cette crise sanitaire inédite. Les équipes soignantes, techniques et logistiques vont faire preuve d’une mobilisation exceptionnelle. Jusqu’à fin juin, 1 300 patients Covid-19 seront pris en charge avec un pic de 34 patients en réanimation le 5 avril. Le 15, très sollicité, va recevoir jusqu’à 2 000 appels par jour. Après l’accalmie estivale, le CHU a réactivé le plan blanc fin août pour garantir la continuité des soins et trois cellules de crise sont de nouveau programmées chaque semaine. Si lors de la première vague, seules les activités de recours et de cancérologie ont été maintenues, il s’agit alors de ne pas déprogrammer. Mais le rebond épidémique actuel a conduit l’ARS PACA à activer le 27 janvier 2021 le « palier 4 renforcé » de son plan d’action contre le Covid, qui prévoit une déprogrammation de 40 % de l’activité en médecine et chirurgie, et des évacuations sanitaires, notamment vers la Bretagne. Une situation sous contrôle mais tendue avec un taux d’occupation de 86,1% des lits de réanimation par des patients Covid (ndlr : à la date du 4 février 2021).

En coulisses, les chercheurs s’activent
La bataille contre le Covid-19 se joue aussi sur le plan de la recherche. Dans plusieurs services du CHU de Nice, 12 projets sont en cours dont 8 directement promus par l’établissement. Notamment celui porté par le Dr Leroy (Pneumologie), sur la validation d’un ELISpot pour la détection précoce d’une réponse
immunitaire contre le Covid-19. Avec son projet CoVinnate, le Dr Courjon (Infectiologie) s’intéresse, lui, au rôle des inflammasomes. Le Dr Occelli (Urgences) évalue de son côté la signature métabolomique chez des patients atteints, pour déterminer s’il existe un profil commun. Et tandis que le Dr Seitz (Néphrologie) étudie la réponse immunitaire au cours de l’infection, le Dr Sicard (Néphrologie) recherche des biomarqueurs sanguins prédictifs du risque d’évolution chez les patients dialysés chroniques ou transplantés rénaux. Citons encore le Pr Chignon-Sicard (Chirurgie réparatrice) qui cherche à démontrer la présence de SARS Cov-2 dans le tissu adipeux. Des travaux qui feront avancer la connaissance de cette maladie, comme ceux du Pr Thierry Passeron (Dermatologie). Avec d’autres confrères niçois, il a récemment découvert que SARS-CoV-2 s’attaquait aux péricytes soutenant les cellules endothéliales dans les petits vaisseaux de l’organisme. Atteinte qui pourrait déclencher la micro-vasculopathie chez les patients infectés.

 Le CHU poursuit sa modernisation
Si la crise sanitaire occupe le devant de l’actualité du CHU, sa restructuration n’en continue pas moins. À l’Archet, le service d’orthogénie a fait peau neuve et le tout nouveau plateau d’endoscopie vient d’être livré. Fin de chantier aussi pour le service de médecine digestive aiguë, tandis que les livraisons de la réanimation néonatale et de l’onco-hématologie pédiatrique sont pro-grammées pour 2021. Les travaux de la tranche 2 sont toujours en cours à Pasteur 2, comme la rénovation de l’hôpital de Cimiez pour améliorer l’accueil et le confort des patients. Le CHU développe aussi la prise en charge des patients en ambulatoire, qui a progressé de 12 % entre 2018 et 2019. Ce taux place l’établissement en 5e position des CHU les plus dynamiques en la matière.  Autre axe majeur pour l’avenir, le « Bien vieillir ». Un projet d’une dimension inédite avec 6 millions d’euros investis par le CHU et ses partenaires. Il s’agit de mieux détecter les fragilités et retarder la dépendance ; mieux soigner en affinant les diagnostics et les traitements ; et mieux suivre grâce à des dispositifs de coordination ville-hôpital. 
Tout aussi prioritaire, la cancérologie où notamment la structuration de l’activité CAR-T cells se précise autour du Pr Thomas Clouzeau ; cette nouvelle forme d’immunothérapie révolutionne le traitement de certains lymphomes réfractaires. 
Enfin, au niveau institutionnel, la création d’un « groupement de coopération sanitaire » signe un rapprochement encore plus fort entre le CHU de Nice et l’Université Côte d’Azur. Un partenariat d’envergure pour développer la recherche, l’innovation et l’excellence.

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Désinfection de véhicule à l’Unité de transport sanitaire du CHU. © David Sauval

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Manipulation sécurisée dans le laboratoire de virologie à l’Archet 2. © CHU de Nice

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