Ali Akbar Sadeghi, Demon Noah, acrylique sur canvas, 200×150, 2018.
Prêt pour un voyage aux antipodes avec les Aborigènes, ceux dont Claude Levi-Strauss louait l’érudition dans son livre La Pensée sauvage ? Si les premières manifestations de leur art remontent à plus de 30 000 ans en Australie, c’est en 1971, avec une première exposition collective, qu’est né le mouvement de Papunya. Ce lieu mythique est à l’origine d’un vaste mouvement de réhabilitation de l’iconographie aborigène traditionnelle – célébrant les esprits créateurs du Temps des rêves dans des grottes ou points d’eau – et d’un profond renouvellement de ses pratiques. Abandonnant les pigments traditionnels pour la peinture acrylique, les artistes se mettent alors à transposer sur toile des motifs ancestraux, jusqu’ici réservés aux seuls initiés. Leur travail essaimera au sein de multiples coopératives d’artistes, connaissant – enfin ! – une reconnaissance internationale.
Jusqu’au 3 juin
Place Grimaldi, Cagnes-sur-Mer
Tel. 04 92 02 47 35
www.cagnes-tourisme.com