Après une évolution fulgurante, le pilote est passé sous les couleurs de la Scuderia Ferrari pour sa 2e saison en Formule 1. Du 23 au 26 mai, c’est à domicile qu’il visera le podium lors de la 77e édition du Grand Prix de Monaco.
L’univers de la F1 a le regard tourné vers celui que l’on présente désormais comme le nouveau rival de Lewis Hamilton et Sebastian Vettel. Ses armes secrètes ? L’ambition et la détermination. Charles Leclerc, qui
entame à seulement 21 ans sa seconde saison dans la catégorie reine, a rapidement prouvé qu’il n’était pas là pour faire de la figuration. Lors des qualifications du Grand Prix de Bahreïn, pour sa deuxième course de la saison, le pilote signe sa première poleposition, la première d’un Monégasque en F1. Et il devient par la même occasion le plus jeune poleman pour Ferrari et le deuxième de l’histoire derrière Vettel. Lors de la course, s’il ne termine qu’à la 3e place, ralenti par une défaillance mécanique, il a démontré ses capacités et inscrit une fois de plus son nom dans l’histoire du sport automobile. « Charles méritait vraiment de gagner », a reconnu Lewis Hamilton, admiratif de son jeune concurrent. « Il a un avenir brillant devant lui […] Nous allons avoir du boulot pour arriver à le suivre ! », a même ajouté le quintuple champion du monde.
Une histoire de famille
L’amour de l’asphalte coule dans ses veines. Son père, Hervé Leclerc, ancien pilote de Formule 3, a initié le jeune Charles aux sports automobiles dès l’âge de quatre ans. Le garçon fait alors ses armes en karting sur la piste de Brignoles ; elle appartient à Philippe Bianchi – père du regretté Jules Bianchi – qui deviendra son mentor. Après une carrière exemplaire, le natif de la Principauté a connu son baptême en Formule 1 l’an passé. Ancien pilote Alfa Romeo Sauber, Charles Leclerc a été promu à l’issue de sa brillante saison, durant laquelle il a engrangé 39 points. « Maintenant que je cours pour Ferrari, j’aimerais remporter deux Grands Prix : idéalement celui de Monaco, qui sera ma course à domicile, et Monza. Il me tarde de découvrir ce que ce sera de courir en Italie sous les couleurs de Ferrari ! », confiait-il. Verdict attendu dimanche 26 mai, à la fin des 78 tours de course. « La pression, je ne la sens pas sur mes épaules et je ne veux pas la sentir. Je pense seulement au travail que j’ai à faire derrière le volant et à l’usine. Je me suis préparé comme jamais et j’espère que ça va payer. » Le jeune pilote a effectivement tout pour réussir et tout un pays est derrière lui.
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Par Caroline Stefani