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Le mécénat est dans son ADN
Créée en 1821 par des philanthropes désirant favoriser l’épargne populaire, la Caisse d’Epargne CEPAC s’est rapidement investie dans des projets locaux au service de tous sur ses territoires, du financement de logements sociaux au mécénat culturel.
Par Maurice Gouiran
Entretien avec Joël Chassard, Président du Directoire de la Caisse d’Epargne CEPAC./ @ Pascal Magat
L’effet MP2013
Banque de proximité et acteur des territoires, la Caisse d’Epargne CEPAC s’est naturellement engagée en 2013 pour soutenir les innovations de Marseille Provence Capitale Européenne de la Culture. Elle est ainsi devenue mécène fondateur du Mucem, dès sa création, afin de favoriser l’accès à la culture des élèves (en 2019, ce financement a été renouvelé pour 5 nouvelles années). Ce musée met en valeur l’ancrage méditerranéen, l’ouverture sur le monde et sa diversité, des aspects qui ne pouvaient que séduire une CEPAC qui opère aujourd’hui sur trois continents.
La CEPAC s’est également associée à des expositions, telles Folklore ou Le temps de l’île (une référence à ses implantations insulaires en Corse, à la Réunion, en Martinique, en Guadeloupe, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Mayotte et à Saint-Pierre et Miquelon) et à l’exposition phare de 2021, Jeff Koons. Outre le Mucem, la Caisse d’Epargne CEPAC soutient à la fois des événements et des lieux culturels à travers des mécénats : Le Marseille Jazz des Cinq Continents, les TÉATS à la Réunion, le Musée Regards de Provence à Marseille, les Suds en Arles, ou encore le festival de BD de Bastia.
Mais il n’y a pas que la culture !
Si la culture est un facteur d’inclusion sociale, l’engagement de la CEPAC dans le domaine social et l’économie solidaire, objectif majeur de ses créateurs, est resté une constante. Dans une année 2020 polluée par la pandémie et ses dégâts économiques collatéraux, ses soutiens ponctuels (auprès de la Banque alimentaire des Bouches-du-Rhône, de la Réunion et de Guadeloupe, ou encore de la Croix Rouge, etc.) et le maintien de tous ses mécénats dans le sport et la culture – des secteurs d’activité fortement impactés par la crise – se sont révélés précieux. Cela a permis la concrétisation de multiples projets très ciblés, notamment un don exceptionnel de 200 000 euros octroyé à l’IHU Méditerranée Infection. Parallèlement, à travers le Groupe BPCE, elle est devenue partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2 024. Dans ce cadre, la CEPAC a rejoint le « Pacte de performance » lancé par le Ministère des Sports, qui vise à accompagner des sportifs en leur garantissant un niveau de ressources nécessaire pour s’entraîner plus sereinement. A travers ce Pacte, elle soutient sous forme de mécénat la Team CEPAC, une équipe de sept athlètes.
Si la culture est un facteur d’inclusion sociale, l’engagement de la CEPAC dans le domaine social et l’économie solidaire, objectif majeur de ses créateurs, est resté une constante. Dans une année 2020 polluée par la pandémie et ses dégâts économiques collatéraux, ses soutiens ponctuels (auprès de la Banque alimentaire des Bouches-du-Rhône, de la Réunion et de Guadeloupe, ou encore de la Croix Rouge, etc.) et le maintien de tous ses mécénats dans le sport et la culture – des secteurs d’activité fortement impactés par la crise – se sont révélés précieux. Cela a permis la concrétisation de multiples projets très ciblés, notamment un don exceptionnel de 200 000 euros octroyé à l’IHU Méditerranée Infection. Parallèlement, à travers le Groupe BPCE, elle est devenue partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2 024. Dans ce cadre, la CEPAC a rejoint le « Pacte de performance » lancé par le Ministère des Sports, qui vise à accompagner des sportifs en leur garantissant un niveau de ressources nécessaire pour s’entraîner plus sereinement. A travers ce Pacte, elle soutient sous forme de mécénat la Team CEPAC, une équipe de sept athlètes.
