Marie Lise Bourlanges & Elena Khurtova, Dust to dust, 2018, France-Russie. Argile non cuite (grès faïence).
A travers quatre lieux d’exposition à Vallauris mais aussi de rencontres, la Biennale met résolument le cap sur l’avenir, avec de nouveaux talents et technologies comme la céramique 3D.
Tout a commencé en 1966, avec le premier Concours national de Céramique organisé à Vallauris sous la présidence d’honneur d’André Malraux et de Pablo Picasso. Deux ans plus tard, naissait la Biennale, dont les œuvres primées sont restées à chaque édition dans les collections de la Ville, couvrant ainsi 50 ans d’histoire à l’international ! « En 2019, ces noces d’or se devaient d’aborder un nouveau tournant, celui de la modernité, de l’ouverture et de l’éclatement des normes habituelles ainsi que Picasso l’avait opéré en son temps », témoigne Sandra Benadretti, commissaire générale de la Biennale et conservatrice en chef du Musée Magnelli, Musée de la Céramique. Le rendez-vous y est donc donné avec une quarantaine de talents, sélectionnés par un prestigieux jury d’experts. Une nouvelle génération d’artisans-créateurs, de craft designers, modernes avatars des anciens « fézeurs de pots », parmi lesquels les deux lauréats du Grand Prix 2019 : la Hongroise Maria Geszler, devenue célèbre avec sa bouteille humanoïde, et la Française Safia Hijos, qui ne cesse d’intriguer avec les pièces de son Emeraude supersonique. Tandis que Nicola Boccini, l’enfant terrible de la céramique, investit la Maison des Quartiers avec ses lumières, Olivier Van Herpt déploie ses œuvres 3D à l’espace Grandjean. Et comme la Biennale est partenaire cette année du Musée international de Céramique de Faeienza, c’est la Terra italia qui se déploie à l’Eden. Sans oublier des visites d’ateliers, installations, animations et projections à vivre tout l’été.
Jusqu’au 4 novembre
vallauris-golfe-juan.fr