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Perspective (non contractuelle) des villas ADN Borely signées J.M. Vilmotte – D. Rogeon |
C ’est la tendance, comme un retour aux sources, aux origines. Plus aucun projet ne doit se passer de vert. C’est la règle, nouvelle et bienfaisante, urgente, pour épargner l’environnement qui s’essouffle, qui étouffe. Pour nous, c’est aussi un besoin vital pour respirer au-delà des montagnes de béton qui au fil du temps sont devenues prisons, nous éloignant insidieusement de la nature dont nous faisons pourtant partie intégrante. En effet, selon les spécialistes, notre dérive collective serait directement liée à notre déconnexion progressive des éléments. Regarde-t-on vivre les insectes ? Se soucie-t-on vraiment de la migration des oiseaux ? Prend-on le temps de s’asseoir pour regarder le ciel, une prairie ? Et l’eau dans tout ça ? Ces pages au demeurant très urbaines ont juste pour ambition de vous rappeler que renouer avec le simple naturel peut être plus facile qu’on l’imagine. Si chacun y met du sien bien entendu, mais là encore, faudrait-il d’abord que l’exemple soit donné par ceux qui enseignent les leçons. Non ? Y’a du boulot, on est d’accord. Faisant fi des mauvais élèves censés nous ouvrir la voie, nous avons sélectionné pour vous quelques initiatives intéressantes à l’instar de cette nouvelle résidence au cœur du 8e arrondissement de Marseille : l’ADN Borely, à deux pas du parc éponyme et des embruns de la Méditerranée toute proche, offrant une nouvelle vision « verte » de la vie en ville signée Jean-Michel Wilmotte, le même qui concocte le futur cinéma du haut de la Canebière… Découvrez cette étonnante maison troglodyte, creusée à même la roche où tout a été pensé pour l’anti gaspillage. Notez aussi cette société événementielle aixoise, sensible au recyclage, qui mise tout sur l’extérieur et les jardins. Prenez l’air du côté de Grands Cépages, on est partis.
Par Louis Badie