Photographe porté sur l’humain, Philippe du Crest développe depuis 2008 des séries où les faces cachées prennent une place particulière. Cet artiste Marseillais se raconte entre images et mots « J’ouvre une porte sans jamais rien imposer.
Photographe porté sur l’humain, Philippe du Crest développe depuis 2008 des séries où les faces cachées prennent une place particulière. Cet artiste Marseillais se raconte entre images et mots « J’ouvre une porte sans jamais rien imposer. Avec étonnement, je porte un regard sur mes sujets, dans une tentative de radiographie d’individus ou d’objets convoqués en temps que tels mais également dans une perspective de leur lien avec une communauté, une ville, ou bien identifiés par leur profession. Mon questionnement porte sur ce qui constitue au sens large, un portrait. » Avec sa série “Neverland“, on ne va pas à la plage. On va à la mer, comme l’on dit ici à Marseille. Cette idée que le paysage est mental explique peut-être cette expression qui salue le règne maritime. À travers le parcours que nous offre sa série, le cordon littoral se déploie dans le chaos minéral calanques, longe de gigantesques installations portuaires et ne s’adoucit que fort rarement dans un rêve de légèreté balnéaire et de marchand de sable.
Jusqu’au 29 décembre
Du mardi au samedi de 13h à 18h
Entrée libre
« Neverland » de Philippe du Crest
Présentée dans le cadre de Phot’Aix 2018, Regards Croisés et Les Parcours
Galerie Zola
8 Rue des Allumettes
13100 Aix-en-Provence
Série « Neverland » 2018 © Philippe Du Crest