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Implantés de Grasse à Monaco, ces établissements privés à taille humaine œuvrent à transmettre les savoir-faire de notre région, dans des secteurs au cœur du luxe et de l’art de vivre azuréen.
Découverte des mines.
Savoir reconnaître chaque pierre.
Ecole Internationale de Gemmologie Monaco
Cap sur les pierres
Ecole Internationale de Gemmologie Monaco
Cap sur les pierres
La Côte d’Azur attire les plus grandes maisons de joaillerie. Des rois du diamant comme Harry Winston et Laurence Graff aux griffes italiennes et françaises telles que Buccellati, Boucheron ou Chanel joaillerie, on les retrouve entre la Place du Casino, l’Hôtel de Paris et One Monte-Carlo. Partenaire officiel de l’Institut National de Gemmologie de Paris pour le Sud, l’école monégasque forme ici les futurs traders et experts gemmologues à la connaissance des quatre précieuses – diamant, rubis, saphir, émeraude – et autres pierres de couleur. « Nous accompagnons aussi à travers nos formations les acteurs du luxe azuréen comme les bijouteries, joailleries, maisons de ventes », témoigne Jérôme de Rocquigny, à la tête d’une équipe d’enseignants composée de chasseurs de pierres, de designers et artistes, passionnés d’histoire de la joaillerie et des grands joailliers ou encore spécialistes des ventes aux enchères. Connectée aux places du marché d’Anvers à Bangkok en passant par Madagascar, l’école ouvrira aussi bientôt un atelier de taille.
The Sustainable Design School, Cagnes-sur-Mer Dessiner l’avenir
Atelier bois.
Brainstorming pour des idées nouvelles.
C’est l’histoire de trois designers, respectivement spécialisés dans l’enseignement, l’automobile et le yachting. Ensemble, ils ont décidé de contribuer à relever l’un des défis techniques majeurs auxquels nous sommes confrontés : la conception d’innovations durables. Leur objectif ? Ouvrir les consciences à des valeurs nouvelles, pour pouvoir se projeter sereinement vers l’avenir en y apportant de la sensibilité et de la poésie. Née en 2013 à Nice, car ses fondateurs sont des amoureux de la mer ou ont ici de la famille, l’école a trouvé à s’épanouir dans la ville de Cagnes-sur-Mer où elle s’est réinstallée dans un campus plus grand avec Fab Lab, studio musique, studio photo et même potager collectif. « Les étudiants apprennent ainsi par le faire, sachant que nous sommes très en lien avec la commune de Cagnes-sur-Mer, que nous travaillons avec des acteurs comme le Centre européen de design de Toyota à Sophia et beaucoup de PME locales, témoigne Gregory Luddeni, responsable du développement de l’établissement qui accueille plus de cent jeunes par an. Nos étudiants rejoignent ensuite après le master de grandes entreprises, entrent en agence ou créent leur société dans le Sud. »
Navy Services Antibes Juan-les-Pins. Un équipage à flot
Haut lieu de plaisance avec 33 ports, la Riviera occupe une place stratégique dans le bassin méditerranéen. Ici les navires viennent participer à des manifestations internationales ou profiter de températures clémentes en hivernage ou tout l’été. Un secteur qui représente plus de 450 entreprises dans les Alpes-Maritimes, avec de fortes retombées sur le marché local. Si Navy Services Antibes ne fait pas partie des mastodontes de la formation, elle forme des pros allant du matelot de pont jusqu’au capitaine 200 UMS par petits groupes dans une ambiance familiale. « Certains propriétaires de bateaux viennent pour pouvoir ensuite transporter des clients. Les restaurants de la Côte d’Azur assurent aussi le transport de leur clientèle depuis les yachts », détaille Cécile Costa, responsable administrative dans cette école de la mer d’une quinzaine de formateurs, fondée par deux amis – dont un ancien pilote de ligne – et qui a pour marraine Maud Fontenoy.
La Riviera depuis la mer.
Le métier de nez et bien plus…
L’histoire raconte que c’est à cause de l’odeur des anciennes tanneries que Galimard commença à créer des parfums, bientôt suivi par Molinard et Fragonard. Trois noms qui font l’attractivité touristique du Pays de Grasse, une agglomération dont la filière arômes, parfums et cosmétiques est le moteur économique principal. « Après la création de notre campus à Paris en 2011, nous avons créé celui de Grasse en 2018 à la demande des acteurs locaux », témoigne Chantal Artignan, directrice de l’école, qui contribue à faire des parfums de Grasse un patrimoine mondial auprès de l’Unesco. Si on cite souvent le métier de nez, il existe dans ce secteur une large gamme de débouchés, de la matière première à la création, de la production à la commercialisation. Et d’ajouter : « La perception du parfum est fonction du vécu et des souvenirs. Les odeurs peuvent être mobilisées contre les addictions ou pour le bien-être en neuropsychiatrie. Grâce à la méthode du Dr Alexandre, nous avons fait un partenariat pour les enfants d’un hôpital biélorusse et nous formons désormais des médecins en thérapie olfactive. »
Par Eve Chatelet
