En mêlant le béton à la couleur, il interroge le rapport entre la peinture et le mur, l’espace plastique et celui d’exposition. Enfant du pays, ayant connu le bouillonnement du nouveau réalisme et de Fluxus, il s’associera à Isnard, Chacallis, Charvolen et Maccaferri pour former le Groupe 70, parallèlement au mouvement Supports-Surfaces. Ainsi, Martin Miguel met la peinture avant de créer un support, et il en est de même pour ses dessins. “Mes murs ne sont pas construits pour tenir, mais pour être tenus”, témoigne celui qui a participé à de nombreuses expositions sur l’École de Nice.

Jusqu’au 24 mars, du lundi au samedi de 14h30 à 18h30
“Martin Miguel : Cordeaux espiègles”
Galerie Depardieu
6 rue du docteur Jacques Guidoni, Nice
Tél. 09 66 89 02 74
galerie-depardieu.com