avril 2015

Sandra Chalinet

  • Les Terrasses à bon port
 
 SandraChalinet selec
 

Ouvertes au printemps 2014 par Hammerson, sous la direction de Sandra Chalinet, les Terrasses du Port sont devenues un lieu incontournable du nouveau Marseille. Le premier bilan est très encourageant.

 

Après une dizaine d'années passées à la tête du centre Bonneveine, Sandra Chalinet a pris en main les destinées des Terrasses du Port. Cette structure possédait, dès le départ, de nombreux atouts : une localisation au cœur d'EuroMéditerranée, du Marseille économique et culturel, une vue imprenable sur la mer, mais également une offre attractive avec une nouvelle panoplie de marques et une ouverture 7 jours sur 7. Moins d'un an après son lancement, peut-être est-il temps d'analyser, avec sa directrice, l'impact de cette implantation emblématique. En proposant des boutiques et des services nouveaux qui associent le plaisir du shopping à la balade, les Terrasses du Port jouent un rôle de locomotive pour l'attractivité de la ville. Elles ont permis l'extension de l'hypercentre et induisent un véritable effet dynamique sur d'autres centres marseillais existants qui se sont rénovés et ont su attirer d'autres enseignes. Ses 190 commerces et restaurants ont généré la création de quelque 2 000 emplois. Lors des six premiers mois d'exploitation, quelque 6 millions de visiteurs ont franchi ses portes. Des Marseillais bien entendu, des touristes également, mais aussi énormément de Provençaux venus des autres villes du 13 (Aix-en- Provence en particulier) et des départements limitrophes (Gard, Hérault, Var, Vaucluse...). La visite des « régionaux » est surtout sensible les dimanches qui connaissent des fréquentations équivalentes à celles des samedis. 2015 devrait pérenniser le succès des Terrasses, grâce à l'implantation de nouvelles boutiques (Nike, Zara Home...) et des animations tout au long de l'année, telles la Fashion Week au printemps ou Italia Mia, consacrée en mai-juin à la culture, la gastronomie, l'art, la musique et l'artisanat transalpin, en écho à l'exposition universelle de Milan. 

 

Par Maurice Gouiran