Image

PORTRAITS

Ils sont artiste, cheffe étoilée, designer ou apiculteur, pilote automobile ou créatrice de mode. Leur point commun ? Ces personnalités glamour ou au cœur de la vie culturelle, économique et sociale régionale sont les moteurs de l’actualité azuréenne. Découvrez sans filtre le témoignage de leur parcours, leurs rêves, leurs ambitions et leurs projets à venir.

décembre 2017

Christian Estrosi

  • Servir les Niçois avant tout

 

 

 
 ESTROSI 2

 

En 35 ans de carrière politique, il a été ministre en charge de l’industrie, député des Alpes-Maritimes, président du Conseil régional et général, et bien sûr maire. Si on lui pose la question de savoir quelle fonction il a préférée. Sa réponse fuse : « Rien n’est plus beau qu’être maire. » C’est net, clair et précis, même si évidemment il avoue n’avoir ni remords ni regrets sur son parcours. « Ce qui m’intéresse, ce n’est pas ce que j’ai fait hier mais ce que je fais aujourd’hui. Je me suis toujours engagé à fond pour être à la hauteur de l’enjeu, de la confiance de mes concitoyens, des attentes de ceux à qui je pouvais être utile. C’est ça qui m’importe : être dans le présent avec un seul objectif, servir l’intérêt général. » L’intérêt général et Nice évidemment ! « Toute ma vie politique a été tournée vers les Niçois et je mettrai toute mon énergie à continuer à les servir, à embellir notre ville. J’ai noué avec eux un lien indéfectible de confiance et de proximité. » Depuis mai dernier, Christian Estrosi occupe à nouveau le fauteuil de maire, laissant derrière lui celui de président du Conseil régional. Mais attention, ne lui parlez pas de « retour » ! « Je ne suis pas revenu ! Je n’ai jamais quitté Nice et je ne la quitterai jamais ! À la présidence de la région, c’est aussi pour les Niçoises et les Niçois que j’ai travaillé à rétablir une certaine équité territoriale, un peu perdue de vue durant les dix-huit années précédentes... C’est aussi ça, « être » à Nice. Un caillou enterré sous les arbres de la place Garibaldi pourra se vanter de n’avoir jamais quitté Nice, mais je ne suis pas sûr qu’il lui soit toujours utile ! Moi, je veux être là où je peux servir, y compris à Marseille, à Paris, à Bruxelles et partout, au contact des institutions et des hommes qui font le monde de demain. Maintenant, il y a une chose que je n’échangerais pour rien au monde : le bonheur, le matin, d’ouvrir mes volets sous notre soleil, été comme hiver, de faire mon jogging au long de notre baie des Anges et de boire mon café avec mes copains cours Saleya. »

 

Par Alexandre Benoist

Photo Jean-Michel Sordello

Pour partager l’article :

+ de portraits